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Lifestyle

Courir sur piste ou goudron? avantages et inconvénients

Dans le monde des performances physiques, rien n’est laissé au hasard. Si les nageurs ont certainement besoin d’une bonne piscine pour s’entraîner, la nature du sol peut, elle, avoir un impact sur la performance des coureurs.

Les performances records de Michael Johnson sur 200 et 400 mètres lors des Jeux Olympiques de 1996, l’induisent, sans rien retirer au mérite de l’Américain, qui courrait tout même sur le plus dur revêtement réglementaire jamais conçu en l’occurrence. Les records mondiaux de 10000 mètres sur piste et sur asphalte différent quant à  eux de près d’une demie minute.

Bien sûr, la piste ne fait pas le coureur, mais elle compte quand même pour quelque chose, notamment à  l’entraînement, par rapport aux muscles sollicités et aux exercices réalisés. Voyons par exemple les avantages et inconvénients entre courir en piste et sur goudron.

Courir sur piste

Le tartan employé actuellement n’a pas beaucoup changé depuis les Jeux Olympiques de Mexico de 1968 o๠il a été étrenné. Il se compose de plusieurs couches superposées de résine de polyuréthane, de caoutchouc, d’asphalte, et fut notamment pensé pour offrir une rigidité pour la vitesse, sans pour autant sacrifier aux effets amortissants. La couleur rouge ocre est là  quant à  elle pour résister aux rayons UV.  à‰tant nivelée et uniforme, la piste offre un support satisfaisant pour acquérir un rythme et le conserver.

C’est donc le terrain le plus adapté par exemple pour effectuer des séances de fractionnés et tout autre exercice exigeant une mesure rigoureuse des distances parcourues. La piste, cela dit, ne comporte pas que des avantages. Déjà  ses deux virages (plus même, vu qu’on tourne en rond) sollicitent grandement l’intérieur du genou et de la hanche. De plus, le fait de réaliser plusieurs tours de piste peut finir par ennuyer, voire à  peser sur le mental, et donc constituer une épreuve pour les séances de footing par exemple, surtout en endurance fondamentale. Mais le but est peut-être justement d’endurer tout ça.

Courir sur goudron

Le mélange de bitume et de gravier qui fait l’asphalte essentiellement, offre une surface rigide et adaptée au travail sur les courses de vitesse. Les risques d’entorse et de chute y sont limités. Et comme en plus la plupart des courses sur route s’y déroulent effectivement, il offre un terrain idéal pour la préparation et l’entraînement en vu des compétitions. De plus, le « circuit » n’est pas monotone. Moins de risque donc que le coureur s’ennuie. Ne pas en abuser, tout simplement, pour comme toutes les bonnes choses.

Et le seul autre conseil à  donner c’est de faire attention aux voitures. Et oui, les routes sont d’abord pour elles, n’oubliez pas ! Et de ce fait, on courra toujours du côté gauche de la chaussée, de sorte à  avoir les véhicules qui roulent de son bord en face de soi et non dans le dos. Sécurité oblige !

Ainsi donc, les pistes et le goudron présentent tous deux des atouts, qui peuvent profiter les coureurs selon leurs profils. Selon la course préparée et le type d’exercice à  réaliser on privilégiera l’un ou l’autre. Le tout étant de bien s’amuser ce faisant, jusqu’à  profiter de chacune de ses foulées pour ainsi dire. Alors, à  vos marques, prêt, et éclatez vous !

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